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miércoles, 16 de septiembre de 2009

Elles étaient douze femmes

Parce qu'avec Piété elles seraient treize mais Piété ne vient pas à l’entrainement puisqu'elle est un peu enceinte - dans les vacances d'été il y a du temps pour tout-, et le rugby est contre-indiqué en son état. Donc le groupe soit formé par douze femmes depuis des filles adolescentes jusqu'à des mères qui laissent à ses créatures aux soins, plus ou moins efficaces, d'un conjoint volontaire.

C'est une équipe de rugby. Surtout on remarque que c’est une équipe hétérogène, mais une équipe. Dans le rugby il y a emplacement pour tous, on dit généralement, et dans le rugby féminin les emplacements et la diversité de types humains se multiplie plusieurs fois. Toutes portent au terrain le matériel d'entraînement et le reprennent, elles sont aidées entre elles, elles sont conseillées, on se grogne un peu et on s’encourage mutuellement beaucoup plus… est perçue de la complicité dans les plaisanteries et dans les adieux, bien que quelques paraissent les filles et autres ses mères.

Quelques commentaires entre elles révèlent un certain pessimisme devant la réalité évidente de leur faible nombre qui les oblige chaque année à jouer ce sport à 15 dans la modalité à 12, c’est pourquoi elles n'ont pas de remplaçantes et les blessées sont rétablies pour le week-end avec étonnement de parents et médecins.

Après le match professionnel ennuyeux- dynamique comme les échecs-, de samedi à Anoeta se trouver à nouveau avec l'esprit du rugby fait chair dans ces femmes sous la carpe à bières du stade il a été du meilleur du jour.

Mais par beaucoup qu'une veut courir est impossible que l'enfant de Piété puisse jouer talonneuse cette saison. Et dans ce coin d'Ovalie ces irréductibles devront se transformer comme leurs prédécesseurs en apôtres infatigables de leur convocation annuelle.

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