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viernes, 24 de julio de 2020

LES PRISONNIERS DE BIARRITZ MIARRITZEKO PRESOAK

Maïder agurgarria :
J’ai le privilège de vivre au centre de Biarritz, quartier des Halles – Port Vieux, et je suis un prisonnier de l’hôtellerie.
Une fois plus, on a décidé de nous enfermer, de nous priver de nos droits de citoyen à bouger librement, on nous entoure de barrières et de contrôles, on nous entoure de réunions de touristes masqués et pas masqués, de touristes non – positifs et des positifs… Qui va être responsable des contaminations à la COVID19 à venir ? La chiffe d’affaires de l’hôtellerie biarrote passe devant la vie de quelques vieux déjà amortis.
On a vu ça pour le marché nocturne, pour la connerie du G7, pour les mardis du port vieux qui nous obligent à la prison ou à l’exile.
Et pourtant le tourisme tue la ville et tue les citoyens, le cœur de ville devient une grande boutique de souvenirs et un bar de mal bouffe pour les troupeaux de touristes et les personnes qui y habitent perdent ses racines, perdent sa vie, s’en vont, s’en meurent et on se demande pour quoi le cinéma le Royal agonisse.
Pensez avec la tête ´- là dedans je suppose qu’il y a des neurones -, laisser aux hôteliers convertir Biarritz en Magaluf est tuer Biarritz et quand Biarritz n’existera pas vous pleurerez mais ça sera trop tard pour vous et pour nous.
Agur bero bat.


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