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sábado, 30 de diciembre de 2017

EL EUSKERA Y TAL EN LOS TIEMPOS DEL NO-DO

A veces conviene recordar que la base política y sociológica del alzamiento contra la República en el País Vasco y Navarra era, en su gran mayoría entre las tropas combatientes, carlista, autóctona y… euskaldun (vascoparlante). Los requetés se incorporaron voluntaria y entusiastamente al ejercito de las derechas facciosas y estos requetés eran alaveses, navarros, guipuzcoanos y vizcaínos, estos dos últimos en menor medida hasta que sus territorios se fueron conquistando por el ejército del bando vencedor y pudieron salir de sus escondites para sumarse,. Y los requetés lucharon en las filas reaccionarias contra sus «hermanos» gudaris, a los que mataron y remataron o ejecutaron con la misma ferocidad que las tropas moras o legionarias, siendo los tercios carlistas los que conquistaron el País Vasco fiel a la II República, es decir, Gipuzkoa y Bizkaia, como nombres de avenidas, calles y monumentos recordaron durante los años siguientes -algunos permanecen por ser neutros o por haber sido camuflados-.
Nunca llegó a existir una prohibición oficial y expresa de hablar o de vivir en euskera, que hubiera sido imposible de hacer cumplir, pero se marginó el idioma vasco en la cultura y en la enseñanza, prohibiéndose la utilización de nombres euskaldunes en todo tipo de denominaciones oficiales (Registro Civil, Mercantil…) en los primeros años. Por añadidura, en estos primeros tiempos tras la victoria de los golpistas, en el plano local, algunas autoridades hicieron gala de una tremenda confusión entre vascuence y abertzalismo, que llegó hasta extremos grotescos, como se recogen en muchas memorias de los que padecieron estos excesos, pero el Régimen totalitario restableció antes de los 10 años la Academia de la Lengua Vasca que intentó controlar, y además absorbió el folclore vasco en la cultura española oficial a través de sus instituciones, como la Obra Sindical de Educación y Descanso, donde danzas, coros, deportes rurales… fueron incluso promovidos mediante su subvención y exhibición por el extranjero. Y la dictadura desde el primer momento dejó actuar en euskera a la iglesia católica, uno de los pilares esenciales del sistema, sin ninguna cortapisa.

No se puede simplificar y hablar de la prohibición del euskera durante el llamado franquismo sino que hay que ser conscientes de una realidad de este idioma torturada, compleja y de muchas facetas durante unos años de obscuridad cultural para todos.

sábado, 16 de diciembre de 2017

NO ENTIENDO


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sábado, 9 de diciembre de 2017

HISTOIRE DE MA VIE (Miguel Gila)

J’aurais dû naître en hiver mais comme il faisait très froid et que chez moi il n’y avait pas de poêle, j'ai attendu pour naître en été, avec le temps chaud.
Donc, je suis né par surprise. Dans ma maison, personne ne m’attendait. Ma mère était allée demander du persil à une voisine, de sorte que je suis né seul, et je suis allé en bas pour le dire à la concierge. Je lui ai dit: «Mademoiselle Julia, je suis un enfant ». Et la concierge a dit:" Eh bien, qu'est-ce que tu veux dire? " Je lui ai dit: " Je suis né et ma mère n’est pas à la maison, et qui me va me donner à téter? "
Et  la concierge me donna, peu, même pour un café noisette, parce qu'elle était peu de chose et pauvre. Jeune, elle avait été nourrice et avait allaité onze enfants et un sergent de cavalerie qui ne l’a pas épousée ou quoi que ce soit. Ingrat, parce que j’ai su qu’il était un gourmand, lors qu’il tétait, il mouillait des biscuits dans le bustier.

Après que la concierge m'a nourri, je suis rentré chez moi et je me suis assis sur une petite chaise que nous avions quand je suis né, et quand ma mère est venue avec le persil, je suis allé ouvrir la porte et j’ai dit: «Maman! Je suis né". Et ma mère a dit: «C’est la dernière fois que tu es né seul!"
Elle m'a demandé si je m'étais mise la poudre de talc, j’ai dit oui que je l’avais prise dans la cuisine et elle m’a dit: « Idiot ...! Tu t’es mis de la farine ! »
Ensuite, nous avons écrit une lettre à mon père, qui travaillait comme tambour dans la London Symphony Orchestra, et il vint et il fût très heureux parce que, depuis plus de deux ans, il n'etait pas rentré chez nous.

Et papa a dit : « Maintenant je devrais travailler ». Parce que nous étions déjà nombreux, nous étions neuf frères, ma mère, mon père et un homme vêtu de marron qui était assis dans le hall dont nous ne savions rien.

Nous avons donc vendu le tambour à des voisins qui étaient si pauvres qu'ils n’avaient ni radio ni tourne-disques ou quoi que ce soit. Avec l'argent que nous avons obtenu pour le tambour, au lieu de le dépenser en champagne, taxis ou marijuana, nous avons investi dans le loto des fêtes du quartier et nous avons eu, comme prix, une vache. On nous a donné le choix, la vache ou les douze savonnettes, et mon père a dit :  « La vache qui est plus grosse ». Et ma mère a dit: «Toi, pour ne pas te laver, n’importe quoi ».

Bien, alors nous avons pris la vache chez nous et nous l'avons nommée Mathilde en l'honneur d'une tante à moi qui était morte d’une connerie. Ma tante est morte parce qu'elle avait un panaris à un doigt, elle a commencé à tirer et s’est toute pelée.

La vache a été mise sur le balcon pour avoir du lait frais et il semble qu’elle avait une corne mal accrochée, elle s'est penchée, la corne est tombée dans la rue et s’est clouée à un seigneur en deuil. Il est monté chez nous très en colère, avec la corne dans sa main, et quand mon père est venu ouvrir la porte, il a dit le monsieur en deuil: « C'est à vous cette corne ? » Et mon père a dit: «Que sais je ?» Parce que mon père était très insouciant.

Enfin, le type du coup de corne est mort et mon père a été mis en prison pour «cornicide» et il s’est échappé un dimanche après-midi oú il pleuvait, il n’y avait pas de taxis, et il a dit: « Je suis libre». À ce moment, huit citoyens sont montés sur lui et il est mort dans la mêlée.

Alors, comme nous étions très pauvres, ma mère a fait ce qui se faisait à ce moment-là avec les orphelins, nous abandonner dans un panier devant les portails et elle m'a laissé sur le porche des marquis qui étaient très riches. Ils avaient des cravates, ils avaient de la soupe, et à la citerne de la toilette ils ont mis de l'eau minérale. Les radiographies ont se les faisait à l'huile, ils avaient des radiographies de Goya sur les murs et comme ça.

Eh bien, le matin venu le marquis m'a vu, il est venu me chercher et il m'a demandé mon prénom je lui ai dit: «Comme je suis pauvre, Pedrito». Et il a dit: «Dès aujourd'hui tu vas t'appeler Luis Enrique Carlos Jorge Pedro». Après il m'a appelé Chouchi pour abréger.

Les Marquis voulaient que j'étudie le baccalauréat, que plus tard il est très utile pour faire des mots croisés, mais je n'aimais pas étudier et je me suis échappé et j'ai pu travailler avec un grand photographe. Il était génial à son métier, il photographiait un clochard tout pourri, et il y avait un amiral marin avec des yeux verts sur la photo. Et une fois que j'ai eu tort, à ce moment-là qu'il n'y avait pas de flash on utilisait du magnésium, et au lieu de magnésium j'ai mis de la dynamite et j'ai tué un mariage entier. Eh bien, il a resté un convive, mais tordu, une merde d'invité, il ne semblait pas invité ou quoi que ce soit.

Puis, le photographe m'a viré et je suis passé à apprenti de voleur en un gang, mais j'ai dû partir parce que je suis tombé malade et tout ce que je volait je le rendait. Je suis donc allé à Londres et je suis devenu agent à "Scotland Yard". J'ai découvert le meurtrier si fameux, dont vous aurez entendu parler. Je ne l'ai jamais raconté par pudeur, mais je vais vous le dire ce soir. Il est arrivé comme ça, un homme est apparu dans la rue comme s’il dormait, mais plus d'un mois qu'il était là-bas, et le sergent a dit: «Je ne sais pas... très endormi pour un adulte, non?»

Ensuite, nous avons appelé le légiste, qui n'était pas médecin ou quoi que ce soit, mais il habitait tout près du cimetière et il était assez observateur. Il est venu en courant, s'est approché de l’allongé, lui a donné six coups de pied dans les reins et a déclaré: «L'un des deux ou il est mort ou ce qu’il est un type très dur».

Et Sherlock Holmes est venu avec la loupe, il l'a regardé et il a dit: «C'est Jack l'Éventreur ».Et on a dit: «Comment le savez vous? » Et il a dit: «Parce que je suis Sherlock Holmes et tout le monde se tait ».

J'ai découvert où Jack l'Éventreur vivait, je suis allé à la même pension et comme je n'aime pas la violence, je l'ai arrêté avec des allusions. Nous nous croisions dans le couloir et je disais: «Quelqu'un a tué quelqu'un... et je n'aime pas montrer du doigt ». Le lendemain, nous nous retrouvions et je disais par exemple: «Quelqu'un est un meurtrier... et je ne veux pas le dire». Jusqu'au quinzième jour, qu’il a dit: «Je n'en peux  plus, c'était moi, je l'avoue». Et il s'est livré.

Et j'ai quitté Londres, parce qu'il y avait beaucoup de brouillard et que je devais faire la tournée à tâtons et  je me cognais contre les lampadaires, et j'ai dit que j’allais me tuer et je suis parti et je me suis déjà consacré à ça.
Dans le groupe amateur du Théâtre du Versant
(Miguel Gila, 1919 - 2001) Droits d'auteur: heritiers.
Traduction et adaptation: Antxón Massé

miércoles, 6 de diciembre de 2017

JOHNNY HALLYDAY

JOHNNY HALLYDAY
En aquella Donostia de shirimiri permanente, durante el estado de excepción verdadero y eterno, cuando el acné nos anunciaba que las reprimidas hormonas querían llevarnos a la normalidad de nuestra generación y las vecinas rellenaban con bolas de papel sus sostenes de uniformes de monja, desde la tienda de discos de Hendaya traíamos los microsurcos a 45 rpm para los guateques del domingo y el twist hacía funciones de calentamiento para los slows en que podíamos olfatearnos nuestras mutuas frustraciones. Luego Salut les Copains nos empezó a traer las letras que musitábamos traducidas a los oídos de aquellas musas que nos visitaban en verano, incluso llegó a actuar en una Gala de los lunes del tenis, los posters con chinchetas en las paredes para desesperación de nuestras madres nos incitaban a prohibidas imitaciones y nos fuimos haciendo mayores y él estaba allí, sudando como siempre, sacando éxitos de sus transformaciones sucesivas, referencia francesa de nuestra educación, placeres nostálgicos de la radio del coche, sus películas no eran tan malas, para nosotros, como decían los críticos.
Johnny ha muerto y una era ha muerto: Let’s twist again!!!


martes, 5 de diciembre de 2017

DIDASCALIA

Vivíamos en el barrio más pobre de Bogotá, Ciudad Bolívar, éramos muchos de familia, muchos niños, algunas mujeres, un solo hombre, mi papá, un campesino sin tierra, expulsado por el hambre vieja de una mierda de poblacho que estaba demasiado cerca de la guerrilla y todavía más cerca de los militares para poder encontrar algo con qué comer. Mi papá era bueno, trabajador de lo que fuera, nos pegaba lo normal, sabía leer y tenía una biblia que nos leía cuando podía, yo con 16 años nunca le había oído leerla, pero mi mamá me lo decía, éramos cristianos evangélicos seguidores del pastor principal del barrio e íbamos al templo todas las semanas. Yo era virgen con 16 años y siguiendo las enseñanzas de mi papá, de mi mamá y del pastor yo debía llegar virgen al matrimonio con mi esposo. Mi mamá, mi hermana mayor, tenía como un año más, y yo trabajábamos de limpiadoras en casas de buenas familias pero apenas nos llegaba para vivir y dábamos el diezmo al pastor todas las semanas con la promesa de que un dios bueno y justo nos lo rendiría multiplicado -aún estoy esperando-.
Cada semana nos bañábamos todos los hermanos, empezaba mi hermana mayor y acababa el más pequeño, los cuatro niños en el barreño, aprovechando el agua que se calentaba con todo lo que pudiera arder y que íbamos recogiendo por ahí. Luego nos poníamos las mejores ropas e íbamos a rezar y cantar que era lo mismo, dirigidos por el pastor y los diáconos, el mejor momento era la plática del pastor que nos taladraba hasta el fondo y nos hacía unirnos al cristo que nos iba a salvar.
Una vez al acabar el acto semanal, el pastor nos detuvo en la puerta y habló con mis padres, luego se acercó enorme a mí, sudoroso del esfuerzo realizado al predicar pero oliendo muy rico -siempre iba muy peripuesto y, al pasar a nuestro lado durante las ceremonias, dejaba un aura de paraíso
perfumado detrás suyo-, y el pastor me dio la mano y me hizo seguirle, yo estaba muy emocionada y con la sensación de haber sido elegida sobre todas las niñas de la comunidad, podía sentir la mirada de envidia de mi hermana mayor. Al llegar a la esquina el pastor me hizo entrar en su carro, un gran coche blanco de cristales oscuros, íbamos los dos sentados detrás en unos asientos de terciopelo, uno de los diáconos conducía, mientras el coche circulaba mullidamente no sé por dónde, porque yo observaba como la mano del pastor me desabrochaba la blusa y luego me acariciaba los pequeños pechos muy suavecito, muy despacito, su mano era más agradable que la de los compañeros que había tenido en la escuela cuando había ido ya hacía unos años o los vecinos que se decían mis novios solo para poder retorcerme los pezones hasta hacerme daño. El pastor hacía todo con mucha calma, sin prisas ni jadeos, sopesando aquellas pelotas morenas que se perdían en su mano, luego empecé a notar sus dedos bajo mi falda y a sentir un calor que se incrementaba en mi parte más íntima, uno de sus dedos tocaba una campanita en mi interior que de repente se puso a sonar, toda la sangre de mi cuerpo corrió a concentrarse en ese punto y lancé un gemido de mi interior agarrándome a sus ropas perfumadas y metiendo mi rostro acalorado contra su tripa, él me siguió acariciando y me decía palabras lindas: “niña bendita” “rosa apetitosa” “santa morenita”… luego me visitó y acomodó los vestidos. El coche se paró, o llevaba parado todo el rato, porque estábamos en el mismo punto al lado del templo, donde estaba la puerta del despacho del pastor. No sé si él me llevó en brazos o yo fui volando pero me encontré de repente en un lecho de nubes sin enaguas ni braga, la lengua del pastor me recorría los rizitos del pubis como las lenguas de los perros babosos hacen con los charcos después de haberse fatigado, nuevamente estalló el calor en aquella parte de mi ser. Entonces le vi erguido ante mí con su “cosa”, su vara de virilidad, fuera de los pantalones y me pidió que se la besara, yo lo hice, claro, mi pidió que se la besara muchas veces y él cerraba los ojos y encomendaba su alma a dios, con expresiones en su cara como las que cristo le enviaba cada semana en el culmen de su predicación, me pidió que parara y me separó las piernas. Le dije que yo era virgen y que me reservaba para mi esposo, él dijo: ¡Yo soy tu esposo! Y entró, a la vez que se derramaba dentro de mí haciéndome madre, porque supe desde ese instante que estaba embarazada, que aquel rito místico y lúbrico significaba que iba a dar a luz a un niño, a un santo niño. Él desapareció y entonces percibí que el chófer estaba presente, como desde el primer momento, tenía una cámara con la que me estaba grabando -debía de haber registrado todo lo que había pasado-, con una de sus manos me pasó una toalla con la que me pude limpiar los líquidos y la sangre que me resbalaban. Sin decir palabra esperó a que me vistiera y me llevó en una scooter hasta mi ranchito. Yo estaba que no estaba, ni el aire de la noche llegó a despertarme de aquel sueño incoherente. Mis padres me recibieron con una extraña alegría de risas festivas que nunca les había visto, nadie preguntó nada. A los días nos fuimos a vivir a un apartamento chico de un edificio de oficinas del centro de la ciudad, la vivienda del conserje, mis padres empezaron una nueva vida como conserjes, mi abuela y mis hermanos también mejoraron con aquella situación.

A los nueve meses tuve un hijo al que se le llamó Jesús Salvador y, poco tiempo después, la madre de Jesús Salvador, yo, pasó a otra vida, una vida de puta. Pero eso es otra historia que ya contaré otro día.

domingo, 12 de noviembre de 2017

PERFIDIE

(En scène: un homme élégant, habillé en complet, cravate ou foulard, mais des lunettes noires, des anneaux dorés, montre en or, bracelet en or, les cheveux gominés… des détails qui choquent. Il met un ordinateur portable et un projecteur de diapositives sur la table, il parle comme un conférencier dans un cours de formation d’entreprise)



La première règle que vous apprenez c'est de ne pas les considérer comme vôtres, mais comme la matière première de votre entreprise.




Il est important de ne pas s'impliquer dans leur vie au-delà de ce qui est nécessaire, c'est simplement une chose à vous, comme le Coca-Cola que vous vendez, et vous devez le traiter comme tel. Si vous êtes impliqué dans leur vie ou dans leurs problèmes, cela peut vous affecter, parce que cette marchandise a des sentiments.




Nous, les maquereaux, créons un mode de vie soutenu grâce à l'esclavage, avec les macro-bordels pour les clients, fermes-usines des poules, qui ne sont que des prisons de luxe pleines de misère, pour les femmes esclaves d'un système nouveau et cruel. Nous les avons transformés en gros distributeurs automatiques





Ce n’est pas une question de sexe mais une question de tête Un bon proxénète ne collecte pas d’argent pour baiser la pute. Il le fait en ayant la bonne réponse pour ce qui concerne une pute: mensonges, promesses, passages à tabac, le viol, la menace perpétuelle sur leur familles dans leurs villages d'origine …





Personne ne se lève un matin et décide d'être une pute, mais nous avons la toile d'araignée parfaitement tissée avec des promesses d'une vie meilleure pour elle-même et sa famille en Europe, les flatteries qu’elle aime écouter et des cadeaux insignifiants que nous présentons comme de grands faveurs et elle nous remercie comme si elles l’étaient. Dès que la mouche touche de ses petits pieds la collante toile d’araignée, il est impossible de s’en aller. et elle reste là, chassée, préparée, la matière première que les accros des putes appellent « viande fraîche ».

Une fois en Europe, on leur dit qu'elles doivent se prostituer. Ce sont des réactions clonées, elles se taisent. Ensuite, elles entrent en état de choc et elles commencent à pleurer, inépuisablement. Parce qu'elles savent qu'il n'y a pas de retour en arrière, quelles ont été attrapées.


Je n'ai jamais pensé que la marchandise que j'ai importée était des gens comme moi. Elles étaient quelque chose d'autre. Elles étaient des putes.  












(À partir d’un article sur le livre « El proxéneta » de Mabel Lozano aux Éditions Alrevés. El País 12.11.17, signé par Manuel Jabois)

sábado, 11 de noviembre de 2017

LECTURE DE NERUDA EN CLOWN

(Sur la scène vide, l’homme impassible arrive, il est habillé en gris et noir, il tourne le dos au public, quand il se montre il a un nez rouge, un moment il observe les spectateurs avant de parler)



- On avait bu, on avait assez bu, je ne sais pas comment mais on a fini dans mon lit dans l’appartement. Après, elle est restée sur moi, amazone de silhouette decoupée contre le plafond, lequel, comme tous les plafonds, avait besoin d’une autre couche de peinture, je lui parlais doucement et… le téléphone a sonné, c’était pas le mien, elle l’a cherché et l’a pris sur la table de nuit sans abandonner sa monture « Chéri… Oui, je suis à San Sebastián… avec Antxón » J'etais paralysé. C’était son mari ! Je le voyais, le troisième ligne de l’équipe catalane ! « On a pris des pintxos et on a bu quelques verres de vin… Je suis si fatiguée que je vais me coucher le plus tôt possible. Bisous chéri » Elle a raccroché et m’a dit « Continue à me dire ces choses si jolies que tu disais avant » Et moi, j’ai repris :

« Ivre de térébinthe et de longs baisers,
moi, estival, j’adresse le voilier des roses,
incurvé vers la mort du mince jour,
cimenté dans la ferme frénésie de la mer.

Blafard et ligoté à mon eau dévorante
je traverse dans l’aigre odeur du climat découvert,
encore habillé en gris et sons amers,
et d’un triste cimier en mousse délaissée.

Je vais, dur de passions, monté sur mon seul vague,
lunaire, solaire, brûlant et froid, soudain,
endormi dans la gorge des heureuses
îles blanches, douces comme des hanches fraîches.

Il tremble en la nuit humide mon habit de baisers
follement plein d’électriques procédures,
de manière héroïque désuni en rêves
et roses enivrantes se faisant en moi.

En amont des eaux, au centre des lames externes,
ton parallèle de corps se tient à mes bras
comme un poisson infiniment collé à mon âme
hâtif et lent dans l’énergie sous les cieux. »


Et je me suis endormi pour de vrai.



Derechos de Autor del poema original: Fundación Pablo Neruda
Traducción y adaptación: Antxón Massé

sábado, 4 de noviembre de 2017

LA PRISIÓN PROVISIONAL

En la fase de instrucción de la causa por diversos delitos en concurso contra cargos políticos nacionalistas que se sigue en un Juzgado de Instrucción Central, se ha dictado el ingreso en prisión provisional de algunos de los investigados. Como abogado, no me gusta criticar las decisiones judiciales basadas en la interpretación que cada Juez realiza de la misma norma, los abogados comentamos las resoluciones judiciales en los recursos pero, leídos los autos judiciales y los abundantes comentarios, creo que conviene repasar algunas ideas elementales sobre la prisión provisional. Aunque la situación personal del imputado es variable en cualquier momento y la Juzgadora de instancia puede acordar su libertad provisional en cualquier momento.

El 27 de octubre de 2003 se publicó en el Boletín Oficial del Estado la Ley Orgánica 13/2003, de 24 de octubre, a través de la cual se consolidaba la reiterada jurisprudencia del Tribunal Constitucional y se pretendía adecuar la ley procesal penal a los postulados del Tribunal garante de los derecho fundamentales de los ciudadanos españoles. La reforma se justificaba a sí misma en la exposición de motivos por la necesidad de una modificación en aras de lograr el oportuno equilibrio entre derechos consagrados en nuestra Constitución como el derecho a la libertad y el derecho a la presunción de inocencia y la seguridad de la sociedad ante delincuentes que pueden perturbarla.
El propio Tribunal Constitucional en reiteradas ocasiones ha puesto de manifiesto la imperante necesidad de lograr situar la prisión provisional entre el deber estatal de perseguir con eficacia el delito y el deber de asegurar el ámbito de libertad para el ciudadano al mismo tiempo.
Partiendo de dicha base, la reforma establecía como principales características de la prisión provisional su excepcionalidad y su proporcionalidad, a pesar de la proclividad de sus impulsores a una concepción cerrada de la sociedad.
Por un lado, en cuanto al principio de excepcionalidad hay que decir que nuestro sistema procesal penal parte de la base de la libertad del imputado durante la pendencia del proceso, de este modo se sitúa la prisión provisional como una excepción a la regla general. Por ello, no caben más supuestos que los contemplados en la propia ley, supuestos que por ser odiosos deben ser interpretados restrictivamente.“La libertad no debe restringirse sino en los límites absolutamente indispensables para asegurar su persona e impedir las comunicaciones que puedan perjudicar la instrucción de la causa”. Lo que obliga al Juez de Instrucción o, en su caso, al Juzgado Central de Instrucción, a no dejarse arrastrar por la presión política o la presisón mediática o la impresión derivada de instrucciones policiales que buscan más la publicidad y la recompensa social que la verdad de los hechos, so peligro de galopar sobre los lomos de un tigre aunque sea un tigre de papel.

Por otro lado, con el principio de proporcionalidad de la prisión provisional lo que se pretende es conseguir un justo equilibrio entre la presunción de inocencia y su lesión inevitable con la limitación del fundamental derecho de libertad, ese adelanto del futuro castigo, tantas veces reclamado en titulares de algunos medios por las conveniencias de cada momento.

No toda finalidad justifica la privación de libertad, puesto que la prisión provisional hay que adecuarla a determinadas finalidades, concretamente tal y como ha afirmado reiteradamente el Tribunal Constitucional, el asegurar el normal desarrollo del proceso y la ejecución del fallo, a la vez que, evitar el riesgo de reiteración delictiva. Además, hay que tener en cuenta que el principio de proporcionalidad exige que sea razonable el privar a una persona de su libertad en comparación con la importancia del fin perseguido con esta medida, que podemos suponer que se refiere sobre todo a la reiteración delictiva proclamada por los reos y a la huida de la acción de la justicia que otros han efectuado contemporáneamente.

La reforma realizó un cambio notable en la regulación de los presupuestos para la adopción de la prisión provisional. Se fija, por un lado, un límite mínimo para poder acordarla, es decir, la prisión provisional queda excluida si el máximo de la pena prevista para el hecho imputado no supera los dos años de prisión, salvo las excepciones contempladas por ley. Además, se establecen cuáles son los fines legítimos que justifican la prisión provisional, a saber, que el imputado se sustraiga de la acción de la justicia; que oculte, altere o destruya pruebas; o, que cometa nuevos hechos delictivos, en este último supuesto, no puede acordarse prisión provisional bajo el riesgo que el imputado pudiera cometer cualquier tipo de hecho delictivo, con lo cual, dicha medida tan solo cobra sentido si el riesgo es concreto.
Hay que señalar que la reforma incide también sobre la duración de la prisión provisional, tomando como pilares el principio de excepcionalidad y de proporcionalidad. Con ello se establece la imposibilidad de mantener indefinida la prisión provisional, puesto que priva de libertad al imputado, sin haber sido declarada su culpabilidad. De este modo, cobra fuerza el derecho que tiene toda persona detenida a ser juzgada en un plazo razonable o, en su caso, a ser puesta en libertad durante el procedimiento, obligando a la Administración de Justicia a actuar sin dilaciones indebidas, esto es, que el Juzgado que ha adoptado la medida debe moverse para no lesionar individualmente los derechos fundamentales de cada uno de los privados provisionalmente de libertad.

Aparentemente, los imputados pueden seguir deseando actuar en el mismo sentido que hasta ahora para separar la Comunidad Autónoma del resto de España, pero la realidad política ha cercenado sus expectativas, así que es de esperar que esa vulneración a sus derecho a la libertad pueda ser lo más breve posible y que puedan esperar a juicio fuera de prisión.


Hay quien dice que la República debió fusilar a Companys y que este error histórico propició que, al enmendarlo los facciosos al servicio de la derecha española, el mismo se convirtiera un icono de referencia para el separatismo catalán, la lastimosa democracia actual española necesita más sentido común y menos errores históricos, aunque sean errores judiciales.   

ACOSO Y PORNOGRAFÍA DONOSTIARRA



Estamos asistiendo en todos los medios a una continua revelación de casos de acoso sexual. Fundamentalmente se trata de hombres con cierto poder que se han prevalido del mismo para abusar de mujeres en circunstancias oportunas para lograr sus objetivos libidinosos.
Desde mi rincón local asisto asombrado a estos sucesos y los comparo con la situación de un, más o menos conocido, pornógrafo donostiarra cuyo asunto permanece atascado en un Juzgado, a pesar de que varias de sus víctimas, las que han osado denunciarle, se han quejado del trato privilegiado que el denunciado está recibiendo, lo que le ha permitido, según han acusado, de incrementar los daños padecidos por estas mujeres.
Me resulta difícil de explicar esta zona de nebulosa que se ha extendido por la Juez de Instrucción y la Fiscal -a las que me ha costado defender recientemente de imputaciones que la rumorología del patio de vecinos que es el viejo hospital militar de Duque de Mandas realiza inevitablemente-, porque la tardanza en resolver no evita la inquietud del pornógrafo en cuestión que puede ser inocente perfectamente y que tiene esas siete -creo que este es el número que me ha llegado-, espadas de Damocles sobre su despejada cabeza y desmoraliza a quienes han confiado sus sufrimientos al burocrático aparato de la justicia humana para obtener un remedo de reparación.
La imagen que este asunto está dejando de nuestra pequeña justicia es muy pringosa, sucia -tan sucia como las fotos que presuntamente servían de emboscada para los abusos en cuestión-
, y a los que tenemos que movernos en esos caminos resbaladizos, al menos a mí, nos suele gustar que la justicia que tenemos, porque no hay otra, tenga un aspecto más presentable socialmente.

Hoy en día no se puede hacer durar un asunto para que el tiempo lo mate y eso es bueno, ya es hora de que la máquina acabe su ciclo y que este asunto de acoso y pornografía donostiarra termine.    sin filtros

sábado, 28 de octubre de 2017

PROCÉDURES D’INSOLVABILITÉ EN ESPAGNE (Affaires)

La loi: Ley Concursal 9/7/2003 (En vigueur dès 2004) Modifiée: 2009, 2011, 2013 et 2014 (3 fois)
16 lois complémentaires
Dispositions particulières: banques, assurances, compagnies cotées en bourse, entreprises publiques, transport aérien et maritime… Et le sport?
(Plus de 1000 pages à l’édition du Journal Officiel, 1025 pages à ce moment)

En Espagne, aussi un débiteur peut négocier avec la Sécurité Sociale et le Trésor Public pour obtenir des délais pour payer, comme avec des créancier privés, mais les procédures pour obtenir un accord, les garanties à présenter, les intérêts à payer… et l’interdiction légale de faire des remises dehors d’une procédure collective, le « concurso », rendent cette voie très rare.


LA JURIDICTION:
TRIBUNAL SUPREMO (Cour de Cassation)
AUDIENCIA PROVINCIAL (Cour d’appel)
JUZGADO DE LO MERCANTIL (Juge d’Instance qui gère la procédure)

1 L’INSOLVABILITÉ
2 LES PROCÉDURES PRÉVENTIVES
3 L’ACTION VOLONTAIRE
4 L’ACTION NÉCESSAIRE
5 CONCLUSIONS

1 L’INSOLVABILITÉ
Est en état d'insolvabilité celui qui ne peut pas respecter régulièrement ses obligations (Cessation des paiements).
L'état d'insolvabilité peut être:
Actuel.
Imminent. Lorsque le débiteur prévoit qu'il ne pourra pas respecter régulièrement et ponctuellement ses obligations.

Le débiteur doit demander la déclaration de « concurso » dans les deux mois après la date à laquelle il a connu ou aurait dû connaître son état d'insolvabilité.

La demande doit être accompagnée des documents justificatifs exigés par la Loi : 8 types de documents
1.- Mandat à l’huissier (Procurador).
2. Mémorandum de l'histoire de l'entreprise, avec les établissements, les causes et les évaluations et les propositions sur la viabilité. Avec l'identité des associés, des gérants ou des liquidateurs et du commissaire aux comptes. S’il y a groupe de sociétés : identification des sociétés liées.
3. Inventaire des biens et des droits, avec une expression de leur nature, où ils se trouvent, les données d'enregistrement, la valeur d'acquisition, les corrections qui peuvent être apportées et les estimations de la valeur réelle actuelle. Charges qui affectent ces biens et droits, avec l'expression de leur nature et des données d'identification.
4. Liste des créanciers, par ordre alphabétique, avec l'expression de l'identité, de l'adresse et de l'adresse électronique de chacun d'eux, ainsi que le montant et l'échéance des crédits respectifs et des garanties personnelles ou réelles constituées. Si un créancier a demandé un paiement judiciaire, la procédure correspondante sera identifiée et la situation de la procédure sera indiqué.
5. La relation de l'identité des travailleurs et leurs représentants
6º.- Comptes annuels, rapports de gestion et rapports d'audit pour les trois derniers exercices. Dans le cas où le débiteur fait partie d'un groupe de sociétés, en tant que société mère ou en tant que société contrôlée, les comptes annuels consolidés et le rapport de gestion des trois derniers exercices et le rapport d'audit relatif à ces comptes, ainsi qu'un rapport expressif des opérations réalisées avec les autres sociétés du groupe au cours de la même période.
7.- Mémorandum d'évolution significative des capitaux propres après les derniers comptes annuels préparés et déposés et les opérations qui, par leur nature, objet ou montant, excèdent le chiffre d'affaires ordinaire ou le trafic du débiteur.
8.- États financiers intermédiaires établis après les derniers comptes annuels présentés.

Si dans les 2 mois le débiteur a entamé des négociations avec ses créanciers afin de présenter au Juge soit un plan validé par la majorité des créanciers soit un plan de financement soutenu par les banques soit un accord « extrajudiciaire » avec les créanciers, et qu’il a notifié cette démarche à la Cour (Juzgado de lo Mercantil) de son siège, il n’a pas l’obligation de demander « el concurso ».

2 LES PROCÉDURES PRÉVENTIVES
Plan validé par la majorité des créanciers
Plan de financement soutenu par les organismes financiers
Accord « extrajudiciaire » avec les créanciers

Plan validé par la majorité des créanciers: Le débiteur a la possibilité de souscrire par anticipation avec les créanciers des accords de renégociation de ses dettes: remises, report des échéances, refinancements...
Ces conventions ne peuvent pas être résiliées, même si elles sont conclues pendant la période dite "suspecte" (2 années précédant la date d’ouverture de la procédure collective). Ces conventions doivent être assorties d'un plan de continuation de l'exploitation à court et moyen terme, et un expert comptable* doit certifier que 60% au moins de l'ensemble des créanciers** ont donné leur accord, et qu'elles ont été formalisées par devant notaire.
* Celui du débiteur ou désigné par le Registre de Commerce
** À l’exception des dettes publiques : Sécurité Sociale, Impôts..

Plan de financement soutenu par les organismes financiers: Entre les débiteurs et ceux de leurs créanciers qui sont des entités financières. Les débiteurs peuvent demander l'homologation de ces conventions par le juge, si des créanciers représentant au moins 75% du passif envers les entités financières y ont adhéré et que la validité des conventions n'excède pas 3 ans.
Une fois homologuées par le Juge, les conventions s'imposent aussi, mais uniquement en ce qui concerne le moratoire ou rééchelonnement des dettes, aux entités de crédit n'y ayant pas adhéré ou s'y étant opposé et qui ne bénéficient pas de sûretés réelles. Ces autres créanciers peuvent, toutefois, se pourvoir devant le Juge contre l'homologation.

Accord extrajudiciaire de paiement: uniquement applicable aux entrepreneurs personnes physiques, dans une situation d’insolvabilité actuelle ou imminente et disposant d’un passif inférieur à 5 millions d’euros, et aux personnes morales insolvables ayant moins de 50 créanciers et disposant d’un actif ou un passif de moins de 5 millions d’euros. Les créances publiques et les créances avec garantie réelle ne peuvent être affectées par l’accord sauf adhésion volontaire.
Le contenu du plan de paiement proposé aux créanciers implique que le délai ou le moratoire ne puisse excéder trois ans et que l’annulation ne puisse dépasser 25% du montant des créances. Ce plan de paiement comprendra une proposition de négociation des conditions de prêts et créances et, le cas échéant, la fixation d’une aide alimentaire pour le débiteur et sa famille.
La négociation et la conclusion de l’accord incombe au médiateur « mediador del concurso », désigné par le Registre du Commerce si le débiteur est entrepreneur ou une entité enregistrée. Dans le cas contraire, il sera désigné par un notaire.
Le médiateur sera une personne physique ou morale inscrite dans le Registre des Médiateurs et Institution de Médiation du Ministère de Justice.

Si dans un délai de 3 mois les négociations n’ont pas abouti, le débiteur doit demander la déclaration de « Concurso » au Juge dans le mois suivant.

3.-L’ACTION VOLONTAIRE
Si c’est le débiteur qui présente le premier la procédure devant le Juge, celle ci est considérée comme volontaire. Dans le cas où le débiteur a notifié à la Cour qu’il a entamé des négociations, sa demande ultérieure de « Concurso » sera réputée avoir été déposée à la date de la première communication.
Le jour de la présentation ou, si cela n'est pas possible, le jour ouvrable suivant, le juge examinera la demande de « concurso » et, s'il l'estime complète, tranchera.
Il peut accorder un délai de 5 jours pour compléter la documentation. Résolution : admettre ou non la demande.
Admission : publicité du "CONCURSO", désignation de l’administrateur et mesures conservatoires.

À partir de ce moment : pas de poursuites en recouvrement et pas d’action judiciaire; les procès en cours continueront jusqu'à la décision finale.
Exécutions individuelles, exécutions judiciaires ou extrajudiciaires et contraintes administratives ou fiscales à l'encontre des biens du débiteur ne peuvent pas non plus être engagées.
Hypothèques et analogues : 1 année de Suspension

En général, dans le cas de « concurso » volontaire, le débiteur conservera les facultés d'administration et de disposition sur les biens. Facultés qui sont soumises à l'intervention de l’administrateur judiciaire, pour autorisation ou vérification.

L'administrateur judiciaire peut déterminer les actes de gestion ou opérations qui restent autorisés au débiteur.

En général, l'administrateur, désigné par le Juge à partir d’une liste pre-établie, est une seule personne physique ou morale : Avocat ; Expert comptable ou comptable, économiste; Société professionnelle d’avocats et d’économistes ou experts…
Désignation: ordre de la liste mais critères du Juge qui peut designer celui qu’il veut.
Procédures complexes ou importantes il peut désigner 2 administrateurs.

Le "CONCURSO" des créanciers volontaire peut être de deux types :
Abrégé
Ordinaire

Le juge peut appliquer la procédure abrégée lorsque il considère que le "CONCURSO" n'est pas particulièrement complexe, au regard des circonstances suivantes: 1. La liste présentée par le débiteur comprend moins de 50 créanciers ; 2.
L'estimation initiale du passif n'excède pas 5 millions d'euros ; 3. L'évaluation des actifs et des droits n'atteint pas 5 millions d'euros.

Le juge peut également appliquer la procédure abrégée lorsque le débiteur soumet une proposition anticipée d'accord ou une proposition d'entente qui comprend une modification structurelle permettant de transférer intégralement son actif et ses passifs.

Le tribunal applique nécessairement la procédure abrégée lorsque le débiteur soumet, avec la demande de "CONCURSO", un plan de règlement contenant une proposition écrite de rachat de son affaire ou que le débiteur a complètement cessé son activité et n'avait pas de contrat de travail en cours.

Dans cette procédure abrégée, les délais pour l’administration judiciaire et tous les intéressés sont extrêmement réduits et le Juge tranche rapidement.
Un "CONCURSO" peut durer ainsi 3 mois ou moins et la liquidation aussi 3 mois.


"CONCURSO" ordinaire (4 phases)

Première phase: La phase commune.
Le juge forme quatre sections du dossier. La première section est présidée par la déclaration de "CONCURSO" (faillite). La seconde section est la désignation de l’administrateur par le juge. La troisième section, détermination des actifs. La quatrième section vise à déterminer les créances et leurs rangs.

Rapport préliminaire : Le Juge nomme l’Administrateur judiciaire qui a l’obligation de préparer et de présenter un rapport préliminaire avec la liste des actifs et passifs du débiteur.

Les créanciers disposent d’un délai pour communiquer ses créances.

Rapport et inventaire définitif : À la fin du délai accordé aux créanciers pour contester le rapport préliminaire, l’Administration judiciaire publie un rapport définitif pour déterminer la situation juridique et patrimoniale exacte du débiteur (inventaire des biens, actifs, passifs, description des événements qui ont conduit à la situation d’insolvabilité…), et établit la liste de créances et leurs rangs.

Ces rangs sont les suivants :
Créances nées postérieurement à la déclaration de "CONCURSO" par le Juge.
Créance avec un privilège spécial Créance avec un privilège général Créance ordinaire
Créance subordonnée

Deuxième phase :
Phase de convention, cinquième section de la procédure. L’objectif principal est d’étudier la viabilité économique de l’entreprise après un accord possible avec les créanciers sur les remises des créances et ou des délais de paiement.

Si la convention est approuvée par les créanciers représentant 50 % des créances, les remises seront égales ou inférieures à 50 % de la créance et les délais ne pourront pas être supérieurs à cinq ans.
Si la convention est approuvée par les créanciers représentant 65 % des créances, les remises seront égales ou inférieure à 50 % des créances et les délais pourront être supérieurs à cinq ans mais inférieurs à dix.

Phase de liquidation: Si l’administrateur judiciaire ne voit pas la possibilité de parvenir à un accord avec les créanciers ou considère la proposition de Convention irréaliste, le Juge peut ouvrir la phase de liquidation. Il est procédé à la vente des actifs de la compagnie, vente aux enchères publiques principalement. L’argent ainsi obtenu sera distribué entre les créanciers en fonction de leur rang.

Troisième phase « Qualification », c’est la sixième section.
Le Juge doit déterminer et qualifier la responsabilité du débiteur individuel ou des gestionnaires des personnes morales arrivées au "CONCURSO".
Le procédé de qualification, avec intervention du Procureur, démarre par l’avis de l’Administrateur judiciaire et les créanciers peuvent aussi intervenir.
Le "CONCURSO" peut être fortuit, coupable (cette dernière qualification implique une responsabilité pouvant obliger le débiteur/dirigeant condamné à verser des dommages et intérêts aux créanciers pour les créances impayées) ou frauduleux
( transfert à la juridiction pénale)

4. LE "CONCURSO" NÉCESSAIRE : c’est une procédure collective analogue mais sur demande d’un créancier.
50% de la créance du créancier qui présente la requête est considérée privilégiée.

5.- CONCLUSIONS
5.1 Cher
5.2 Lent
5.3 Complexe
5.4 Fatal pour les entreprises

5.1 Cher : Calcul des frais a minima, sans incidents, pour la 1ére phase:
EXEMPLE 1: Pour un Actif de 300.000€ et un Passif de 375.000€ Huissier « Procurador »: 2.115,76€
Administrateur Judiciaire « Administrador concursal »: 2.925€ Avocat « Abogado » : 15.882,50€
Total : 21.463,26€ (Taxes, publicité, frais et impôts non inclus)

Exemple 2: Actif : 4.437.560€. Passif : 5.650.300€ Procurador : 15.994,52€
Administrateur : 26.392€ Avocat : 100.000€
Total : 142.386,52€

Exemple 3 : Actif : 798.876.000 Passif: 2.629.967.000 Procurador : 7.229.446€
A. Concursal : 3.028.618€ Abogado : 10.000.000€ Total : 20.258.064€

5.2 LENT
Ordinaire, avec accord 9 à 12 mois
Liquidation : sans limite de calendrier
Abrégé : 1 à 6 mois

5.3 COMPLEXE
Législation évoluant régulièrement et obscure
Chaque Juge dispose d’une liberté d’interprétation
Manque d’indépendance des administrateurs vis à vis du Juge

5.4 Fatal

90 % des "CONCURSO" aboutissent à une liquidation.

martes, 17 de octubre de 2017

RECORDANDO A ORTEGA Y GASSET

“La solución del nacionalismo no es cuestión de una ley, ni de dos, ni siquiera de un Estatuto. El nacionalismo requiere un alto tratamiento histórico; los nacionalismos sólo pueden deprimirse cuando se envuelven en un gran movimiento ascensional de todo un país, cuando se crea un gran Estado en el que van bien las cosas, en el que ilusiona embarcarse, porque la fortuna sopla en sus velas. Un Estado en decadencia fomenta los nacionalismos: un Estado en buena ventura los desnutre y reabsorbe”. Dijo Ortega en el debate sobre el Estatuto de Cataluña en la IIª República.
Pero el Estado, España, ha sido creado sobre el pueblo español y no por el pueblo español que no ha sido nunca protagonista sino víctima de la historia. El Estado-Nación no ha absorbido las fuerzas indudables de los nacionalismos periféricos porque no ha sido jamás percibido como algo "nuestro" por estas partes del pueblo español, sino porque ha sido el enemigo más próximo, tan parecido y tan ajeno, que, siempre desde arriba, se ha impuesto y muchas veces con la fuerza.
Hemos dicho muchas veces que España no ilusiona, no seduce, por el contrario España repele, repugna, sus símbolos, bendecidos por una Constitución suficientemente refrendada, se han quedado en letra muerta para las burguesías resentidas de Cataluña y Euskadi, propensas a la reacción frente a las élites centralistas que siguen estando al servicio de las oligarquías porque ambas, las clases propietarias de España y de los pequeños países, se disputan el poder sobre las clases populares de esas regiones y "ladrones por ladrones, los nuestros" parecen afirmar las masas que se suman a las reivindicaciones bajo otros símbolos que imaginan más "nuestros".
Nos tenemos que seguir conllevando y no sabemos cómo ¿Qué herencia vamos a dejar a nuestros sucesores? 

jueves, 12 de octubre de 2017

LA FALACIA DEL DIÁLOGO

La terraza con vistas al río y al hotel de lujo, las botellas frías de chardonnay, las ostras que van cayendo por la mesa parecen invitar a la lujuria del puente festivo, la conversación, sin embargo, es inevitablemente catalana.
- Existen en este país más parlamentos por habitante que en cualquier otro estado de Europa, existen comisiones de coordinación en todas las áreas en que se traduce la política, vemos que los dirigentes viajan y se encuentran cuando quieren, se dice que hablan por teléfono entre ellos a menudo, suponemos que además tienen todos los demás medios que los ciudadanos de a pie usamos para dialogar y, sin embargo, se les pide que dialoguen para solucionar el problema que han creado dialogando, posiblemente ya han dialogado demasiado, ya se han dicho de todo. “¿Por qué vamos a perder el tiempo si lo podemos arreglar a hostias?” decía el aizkolari del cuento.
El que ha hablado es Jon Galtzagorri, acabado su discurso, vuelve a las ostras y el vino mientras el cetrino gallego, sus ojeras son legendarias, toma el relevo.
- Que no dialoguen, es mejor, las posturas están claras, es tiempo de los abogados, de partirse los activos y los pasivos del consorcio, así que se queden los que se van de España con Girona y bastante de Lleida y que el resto se lo queden los catalanes que no se van de casa además de los pasivos que hay que pagar para compensar, y todos contentos.
El tercero, es el más alto, parece que es el aizkolari mencionado pero con un polo elegante de ésos del pequeño cocodrilo, tiene los dedos ligeramente manchados de tinta.
- Habrá que hacer un esfuerzo e instaurar una Escuela Pública Laica y Democrática en que se empiece a educar en valores por Barcelona Tarragona y la parte más urbana de Lleida, también desmontar los medios de educación de las familias y de conformación del ambiente social uniforme para que los padres puedan reaccionar, como hicieron los nuestros, a la Formación del Espíritu Nacional catalán, si de una u otra manera ésta se perpetúa en la enseñanza ¿Por qué la eterna derecha española fracasó en su adoctrinamiento de los niños de tiempos de la Dictadura y los nacionalismos periféricos han alcanzado tales cotas de éxito en el lavado de cerebrines?
Galtzagorri se limpia la barba canosa de las gotas de alcohol con una gran servilleta de tela y pide la cuenta con un gesto universal.

- Quizá porque los maestros supervivientes eran intelectuales y no eran militantes fanáticos del régimen nacionalista catolicista y nos enseñaron a dudar de lo que nos tenían que enseñar… y nuestros padres no habían sido educados viendo “marrazki bizidunak” como nuestros hijos...   

domingo, 8 de octubre de 2017

LA JAURÍA HUMANA


- Cuando veo masas de gente por las calles de las ciudades con sus símbolos, sus banderas, sus silencios o sus gritos de rimas ripiosas, sus convicciones proclamadas, la imposición de lo que sea que sientan a los demás por el número, por su presencia imponente, me da igual que los organizadores digan que son un millón y luego la lógica los reduzca a diez mil, son masas y son más que yo, así que me dan miedo -Xavier Saint Barthélemy nos sirve, mientras habla con su frialdad de cirujano, otra copa de vino blanco frío, un Château Guiraud creo-, me resulta imposible distinguir el “pueblo en marcha” de la “jauría humana”.
- Una gran película, por cierto, injustamente olvidada -alguien intenta cambiar la conversación, de Catalogne hasta la coronilla estos días, supongo-, a pesar de las interpretaciones insuperables de Marlon Brando y Robert Redford…
- Eso es, la hipocresía, los prejuicios, la corrupción… como en la película – Saint Barthélemy nos lleva varias rondas de ventaja esta noche y no se da por vencido-, pueden manipular a las masas para justificar lo injustificable, para infringir las leyes de la convivencia, para hacer justicia sin proceso alguno y con sentencia inapelable.
- Las imágenes actuales de linchamientos de ladrones o de brujas o de quien pasaba por allí en algunas barriadas pobres de Latinoamérica -añado yo resignado, degustando el excelente caldo de Burdeos-, me revuelven las tripas de abogado que aún me quedan.
- Los golpistas, los terroristas, los políticos más corruptos…, como bien padecéis en España, -inevitablemente algunos franceses exportan hacia el sur todas las pajas malas sin ver vigas en ojos propios-, manda por delante a las masas o arrastran detrás de ellos a las masas como sacrosanto fundamento de sus delitos: el clamor del pueblo, el pueblo lo quiere, ahora nos hemos ganado el derecho a proclamar la independencia…


- Saint Barthélemy, Saint Barthélemy… que también hemos visto muchas masas por las calles de Paris pidiendo una cosa hoy y la contraria mañana, no sé si la misma masa – un contertulio intenta reaccionar un poco-, porque todos los franceses os parecéis mucho, pero a mí también me han dado miedo.

viernes, 6 de octubre de 2017

INFRINGIR LA LEY PUEDE O NO TRAER EL PROGRESO

- Yo, que he sido delincuente tantas veces como he tenido que serlo, estoy harto de oir esas mamonadas progresistas -dice Jon Galtzagorri en la academia de jurisprudencia del aperitivo del mediodía-, “que si las sufragistas no hubieran infringido la ley ahora no habría voto femenino”, “que si aquella mujer no hubiera delinquido sentándose donde los blancos, la segregación racial seguiría existiendo”, “que si las huelgas ilegales trajeron la jornada de 8 horas”…
- Es cierto -le dice el joven jurista interpelado de pelo azulado en el reflejo de la iluminación de la cafetería-, que la voluntad del pueblo no puede ser sujetada por las leyes y que la rebelíon y la desobediencia son legítimas frente a leyes injustas.
- ¿Sanjurjo, Mola y Franco infringieron la ley con legitimidad según tú? ¿Las masas que linchaban a gritos a las familias de los asesinados de ETA estaban ampliando el derecho a la libertad de expresión? ¿Los saqueadores en muchedumbre después de las catástrofes hacen justicia social?
- Estás meando fuera del tiesto.
- Llevo muchos años meando en el lavabo como todos estos saben. La infracción de la ley adoptada por procedimientos legales es una infracción de la ley, el derecho lo hace la sociedad, al final, la ley la hacen los vencedores, así que los ejemplos que, a posterior, justifican una infracción sirven para una cosa y para otra. Para mí, infringir el ordenamiento constitucional, que es una mierda pero es la mierda que pudimos alcanzar a la salida de un túnel donde la guardia civil usaba “naranjeros” y no porras, infringir ese puto ordenamiento es, ante todo, una infracción y los que lo infringen sean cuatro o cuatro millones son responsables de todo lo malo que se pueda derivar de esa infracción.
- Pero es que se va a construir un nuevo ordenamiento democrático, más democrático.
- No hay indicio alguno que la arcadia prometida sea mínimamente democrática, parece más bien de un corporativismo carlista retrógrado y superado sino racista, pero si de ahí sale, mediante la ruptura del marco legal democráticamente elaborado, algo positivo, nuestros herederos lo juzgarán, quizá tú lo veas, yo no…
- La Historia nos juzgará.
- A mí me importa más el juicio de mi mujer, el de la historia es una estafa de un par de sinvergüenzas.

Los demás callábamos, mientras Pepe nos iba poniendo rondas y rondas y rondas...


lunes, 2 de octubre de 2017

El comienzo del fin


No ha habido muerto, por ahora -supongo que el infartado muy grave, si fallece, contará como tal mártir-, se han movilizado muchas masas de catalanes en proporciones incontrolables -las masas como sucedáneo de la democracia-, para votar en la convocatoria, frontalmente ilícita, ilegal y antidemocrática, de quienes están al frente de las instituciones del Estado en Cataluña… las imágenes han dado la vuelta al mundo impulsadas por los combustibles de la irreflexión de todos, la frivolidad de los políticos, la abulia de unos gobernantes incapaces y la habilidad de los comunicadores nacionalistas. Ahora proclamados los resultados predichos, más o menos en las cifras, por el Govern, se procederá a proclamar unilateralmente la “independencia” y, después de esto, el caos.
El pueblo español no ha sido sujeto activo de su historia sino que ha sido siempre sujeto pasivo de la misma, así España nunca ha sido un Estado-Nación, sino que apenas es una coartada para que los cleptócratas, los “capitanos” de nuestra picaresca, los obsesos sexuales de la sotana y los paniaguados de esa cuadrilla puedan imponer su corsé a las periféricas bandas de golfos apandadores, chulos de barrio, pederastas de parroquia y tontos útiles, orgullosos de que sus madres les hayan parido por casualidad a la sombra autóctona de la torre del castillo típico.
No ha habido nunca derecho de autodeterminación del pueblo catalán, empiece dónde empiece, acabe dónde acabe, pero unos, sean una mayoría o una minoría mayoritaria, están dirigiendo una sociedad moderna, compleja y problemática hacia la pesadilla sin despertar y no hacia el sueño de la arcadia mítica mientras que otros asisten con miedo a la catástrofe.
La historia no la puede cambiar el Ministerio del Tiempo y por eso en Perpignan (Catalogne) no se votó este domingo ni la policía dio hostia alguna a quienes se paseaban solidariamente con la colorida estelada.
Y hacen falta líderes, hacen falta líderes, pero no están, al menos en España, Cataluña inclusa. Lo que tenemos es lo que se presenta a ser elegido y hay que votar, aunque lo que hayan hecho es poner en peligro esta democracia, chapucera, incompleta, injusta etc pero democracia.


domingo, 1 de octubre de 2017

EL VOTO DEL ABUELO


El 14 de diciembre de 1966 se celebró un referéndum en toda España para ratificar la aprobación de Ley Orgánica del Estado (Una especie de texto constitucional de la Democracia Orgánica imperante por aquel entonces), un proyecto liderado por un joven Manuel Fraga Iribarne, la participación rozó el 100 % según proclamaron los organizadores y los votos afirmativos también, claro.
Aquel día estaba de visita en Donostia un pariente francés de la familia, Monsieur C. de Burdeos, que hablaba nada de español pero era un puro « metete ». Así que Monsieur C. paseando por la ciudad se metió en un colegio electoral del ayuntamiento en Alderdi Eder, se acercó a una mesa, le preguntaron qué quería, dijo que votar, le pidieron un nombre, dio el de mi padre, votó y le dieron un justificante a nombre de mi padre de cómo había votado. No sé por qué me acuerdo de ello.
También me acuerdo de las elecciones a Procuradores en Cortes de 1971, un conocido abogado donostiarra que fue presidente -no se encontraba incómodo en el régimen político-, de una mesa electoral, sita en el viejo Palacio de Justicia, este veterano me contó, a los dos días de la celebración de las elecciones, cómo transcurrió el aburrido día, leyendo y preparando un asunto del despacho, ya que apenas una docena de funcionarios fueron a depositar su voto pero, a eso de las 18 horas, se personó una patrulla de la Policía Armada, el sargento comprobó que las urnas estaban vacías prácticamente, así que regresó al land-rover y regresó con un saco grande de papeletas, abrió las urnas, las rellenó, saludó a los presentes y se fue. Poco después apareció un fotógrafo de prensa con un elector “ad hoc” que depositó su voto en una urna rebosante de votos, la fotografía fue la portada de uno de los tres diarios locales.
Y las masas iban a concentrarse en la Plaza de Oriente para expresar su confianza en el sistema y en su líder supremo.



martes, 26 de septiembre de 2017

EL CAVA NO ES CHAMPAGNE


Cataluña no es Lituania, no es Escocia, no es Argelia, no es Kosovo, no es Kurdistan, no es Rumanía… Cataluña es Cataluña y Cataluña no tiene derecho de autodeterminación, los Paisos Catalans no tienen, ni juntos ni por separado, derecho de autodeterminación.
El Masía Perelada tinto 2016 es un vino excelente -acabo de terminar una botella mientras como y ojeo lo que se cuelga en las redes-, que merece una buena campaña de comunicación, una campaña tan buena como aquella que nos hacía llamar « champagne » al vino espumoso de « San Sadurni de Noya «  o tan buena como la que ha traído el apoyo de la izquierda antisistema de toda España, incluída la propia Cataluña, al « derecho a decidir », denominación muy acertada del ya viejo, apenas tiene cien años, derecho de autodeterminación.
No me asombra que los líderes universitarios de la nueva izquierda española se hayan apuntado, con todo el cinismo, a secundar en el resto de España la marcha de masas por las calles de la Cataluña Urbana, al fin y al cabo, no son marchas de “camisas pardas” sobre Roma o de “camisas azules” a la Plaza de Oriente, la habanera estelada tiene una frívola estética de estadio de fútbol a rebosar o de cumbre de montaña -tengo una foto montañera con una estelada en alguna parte-, que hace que no se perciba a primera vista el siniestro espíritu fascista de quienes han propiciado esta “martxa per la llibertat” y que conduce a estos lemmings al precipicio, pero con el riesgo de llevar a los espectadores y a los opositores al mismo destino.
Una marcha de masas de antidisturbios se ha preparado como respuesta y no es una respuesta ilógica -además esta respuesta viene avalada por la oposición del PNV a la misma y es bien sabido que siempre lo bueno, al menos para Euskadi, es hacer lo contrario de lo que dice el PNV-, a estas alturas de la película, cuando ya todos los trenes han pasado, como quería la cuadrilla mafiosa de la derecha hispana, y, por mucho que se agite la botella aun, no queda carbónico en esta botella de cava, salvo que alguien la cague y haya un muerto, ese muerto que tanto se espera por algunos.

Pero el cava no es champagne, tampoco el Txakolí Txanpán Illarramendi lo era.